Pierre-Lucien BERTRAND, scénariste/réalisateur
Né et vivant au Bugue (Périgord). Etudes littéraires au Lycée La Boëtie à Sarlat. Participe au premier ciné-club de son lycée en 1968
Son grand-père et son père sont photographes professionnels régionaux et éditeurs de cartes postales.
Depuis l’enfance, il voit jusqu’à dix films par semaine. Sa famille est propriétaire depuis toujours d’un des premiers cinémas d’Aquitaine, le Palace, au Bugue. Son père «tourne» les films dans la salle de projection. Sa mère tient la caisse et les entrées. Il prendra le relais dès l’âge de quinze ans pendant quelques temps. Sa grand-mère avait été caissière du gros cinéma de Montluçon.
Anecdote : à l’âge de six ans, alors qu’il lui avait été donné obligation de rester couché, pour rejoindre ses parents au cinéma quelques centaines de mètres plus loin, il tombera du balcon du premier étage sur la tête et sur le bitume, mais fort heureusement sans conséquences ! Peut-être la bosse du cinéma ?
Il participe ou est le témoin de différents tournages en Dordogne, «Le boucher» de Claude Chabrol (la salle familiale servira de siège pour la supervision des rushes), «L’enfant des terres blondes» d’Edouard Niermans (où son fils est comédien complémentaire), etc…
Ses rencontres « cinématographiques» sont multiples; elles vont de Jacques Nathanson son voisin (réalisateur, scénariste et dialoguiste d’Ophuls) à Roger Delpey (producteur de Carné), dont le cinéma des années cinquante à soixante-dix le marqueront.
Il est l’auteur de maints ouvrages, romans, littéraires, poétiques, … : «Le hasard et les mots», «Lucien n’a jamais vu la mer» (sélection¨Prix Prométhée), «L’œil intérieur», «Simon et Avril en Géhenne ou l’histoire d’aimer», maints travaux régionalistes, etc…
A l’âge de 18 ans, il contacte et envoie plusieurs scénarios à des réalisateurs ou producteurs de prestige, Claude Lelouch, Claude Chabrol, etc…
Il est ensuite rédacteur ou pigiste de maints journaux régionaux ou nationaux.
Il prend en 1978 la succession de l’entreprise familiale située au même endroit et implantée depuis la fin du 19° siècle. Il y échafaude réellement une librairie, puis une maison d’édition régionaliste (PLB édition, 100 titres au catalogue, des intervenants de renom), une maison de diffusion/distribution régionaliste (PLB diffusion/distribution, 200 clients en Périgord, et départements limitrophes, son fils Nathanaël en est l’employé)
Puis il est chroniqueur de livres à la chaîne régionale Aqui TV.
Sa collection privée DVD/vidéos regroupe plusieurs milliers de films avec la filmographie quasi-complète des plus grands réalisateurs de l’Histoire du cinéma.
Il écrit plusieurs scénarios, participe aux commentaires du film «Les chevaliers d’Albuga» de Sophie Cathoire (il a joué au rugby depuis sa plus tendre enfance, puis devient dirigeant du Club pendant quinze ans)
Il réalise son premier film en 2009 «Petite histoire et grande haine du chemineau» (scénario et réalisation), présenté dans plusieurs festivals, sorti en DVD, soutenu par Aquitaine Image Cinéma, Commission du film Aquitaine, en 2009, projeté au C.N.C. pour la sélection du prix Qualité 2010.
Il réalise son deuxième film «Ombre et lumière sur la colline magique» (scénario et réalisation) en 2010, relatant en un récit poétique la découverte de la célèbre grotte de Lascaux. Ce film est salué par le public et remplit les salles régionales.
Le film suivant, "L'homme qui rattrapait sa vie en arrière", retrace l'itinéraire d'un jeune homme qui rejoint, après avoir tout quitté, la maison ruinée de sa naissance. Il a été présenté en avant-première au Festival de la Ruralité à Bazas et sur la chaîne Adiu TV en 2011.
Le quatrième film a pour titre "Duel nocturne sur damier pour joueur solitaire". Un homme se défie au jeu de dame dans un univers nocturne de polar des années cinquante.